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Wagner Möbel Manufaktur : la fuite en avant.

Wagner Möbel Manufaktur: la fuite en avant.

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25.03.2020   |   Mindelheim   |   Allemagne

  • „Vor 13 Jahren haben wir bei HOMAG eine Nesting-Maschine gekauft und diese als erstes Unternehmen für den individuellen Innenausbau eingesetzt,“ erklärt Tobias Waltl.
  • Bekantet werden die Werkstücke an der KDF 670 (heute: EDGETEQ S-300) mit der automatischer Rückführung LOOPTEQ O-300.
  • Gehrungen oder Mittelseiten wird an der BMG 110 (heute CENTATEQ P-110) bearbeitet.

La menuiserie Wagner a été fondée par Peter Wagner en 1946, à Mindelheim. On y fabriquait des aménagements rustiques raffinés et de grande qualité. « Si vous étiez riche dans les années 80, vous vous deviez de posséder un aménagement rustique signé Wagner », explique Tobias Waltl, le directeur général actuel de la menuiserie. Cependant, une fois les aménagements rustiques passés de mode, la gamme de produits n'a pas été adaptée. La société Wagner a été mise en vente en 2006. Mais, depuis son rachat par Tobias Waltl, la menuiserie Wagner, qui comptait 42 employés à l'époque, en compte désormais 130 et s'appelle « Wagner Möbel Manufaktur ».

Lorsque Tobias Waltl, alors âgé de 27 ans et une maîtrise en administration des affaires en poche, a repris la menuiserie, tout le monde dans la région pensait : « Tout va si vite, ce jeune homme n'a aucune idée de ce qu'est une menuiserie ». M. Waltl l'a reconnu : « Au début, je ne savais même pas distinguer le chêne du hêtre, mais j'ai fini par y arriver ». A la question de savoir pourquoi il a décidé, en dépit de ses connaissances limitées dans le domaine, de reprendre une menuiserie, il répond le sourire aux lèvres : « Je ne voulais plus me contenter d'un rôle de consultant, je voulais une entreprise qui fabrique quelque chose. Quelque chose que l'on peut sentir, toucher, goûter ». Autre atout de la menuiserie Wagner : le personnel de l'époque était très qualifié.

Aujourd'hui, l'usine de mobilier Wagner est l'une des principales menuiseries du sud de l'Allemagne. Son domaine de spécialité : l'aménagement d'intérieur haut de gamme, de New York à Tokyo. On compte notamment des objets et installations hôtelières tels que le siège social d'Allianz, l'équipement de la chaîne hôtelière de l'entreprise ou encore des aménagements particuliers raffinés.

Le déroulement parfaitement adapté.

Après une première phase de planification par l'un des six designers de l'entreprise, chaque client se voit attribuer un chef de projet personnel. Celui-ci prend les mesures, discute des détails et enfin, remet les plans de construction. Les plans sont ensuite dessinés dans le système CAD/CAM d'Imos, optimisés avec le logiciel d'optimisation de la découpe Cut Rite, puis envoyés en fabrication.

La découpe est alors effectuée sur la machine Nesting BHP 210 (aujourd'hui : CENTATEQ N-800). Celle-ci est reliée au dépôt à panneaux automatique TLF 211 (aujourd'hui : STORETEQ S-200). Les pièces sont ensuite plaquées à l'aide de la machine KDF 670 (aujourd'hui : EDGETEQ S-300) avec retour automatique LOOPTEQ O-300. Tous les autres usinages tels que les onglets ou les usinages des cloisons médianes sont réalisés à l'aide de la machine BMG 110 (aujourd'hui : CENTATEQ P-110). Le mobilier est ensuite intégralement assemblé dans l'atelier, puis emballé pour le transport et le montage.

Quels éléments du processus de production les machines HOMAG permettent-elles d'améliorer ? « Elles permettent un meilleur débit et une meilleure qualité », déclare Tobias Waltl. Avec un niveau de production relativement élevé, dans la ville bavaroise de Mindelsheim, la fabrication se fait actuellement en deux équipes. A terme, il est même prévu qu'une troisième équipe voie le jour. « Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de passer autant de matériaux que les machines pourraient en usiner. »

Paré pour l'avenir

L'un des plus grands défis de M. Waltl pour l'avenir est de s'investir dans la qualification des employés. Mais avec ses 15 apprentis, l'usine de mobilier prépare le terrain. « A l'avenir, je ne pourrai avoir des employés qualifiés dans l'entreprise que si ceux-ci forment à leur tour les nouveaux employés et leur transmettent leur expertise », souligne M. Waltl.

L'avenir de l'atelier est numérique : avec une solution entièrement automatisée, l'usine de mobilier fait un grand pas vers la numérisation. A l'avenir, la machine Nesting actuelle, une nouvelle plaqueuse de chants EDGETEQ S-500 et un nouveau centre d'usinage CNC doivent être équipés d'un robot. L'ensemble sera ensuite mis en réseau avec un système de gestion de la production afin d'automatiser encore davantage le flux de matériaux et de le rendre plus flexible. Une particularité : le logiciel a été développé et programmé par Tobias Waltl et son frère.

M. Waltl est sûr que la numérisation est le bon choix : « Si l'on est honnête, il n'y a plus qu'une seule solution : la fuite en avant. »

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